jeudi 14 octobre 2010

La dénutrition et la sous-nutrition

La dénutrition




La dénutrition liée au VIH concerne un grand nombre de séropositifs. La thérapeutique peut apporter quelques réponses. Mais certains malades résistent toujours aux traitements disponibles.
En ce début de XXIe siècle, où la grande majorité des séropositifs ont accès (dans nos contrées) aux multithérapies efficaces, avec, pour corollaire, une amélioration considérable de leur état de santé, on pourrait penser que la dénutrition liée au VIH ne devrait plus être un souci. Et pourtant, elle concerne un certain nombre d’entre nous, et la thérapeutique peut apporter quelques réponses. Parmi celles-ci, l’accès à l’hormone de croissance (Sérostim, commercialisée aux États-Unis et dans d’autres pays du monde par les laboratoires Serono, mais non disponible en Europe dans cette indication) fait l’objet de controverses qui retardent son accès en ATU.

La dénutrition, facteur de mortalité

La dénutrition en elle-même constitue la première cause d’immunodépression dans le monde et un facteur important de mortalité dans les pays en voie de développement (PVD). Le sida, la malnutrition et la cachexie entretiennent des rapports intimes conditionnant à la fois l’entrée et le devenir des séropositifs dans la maladie. Au cours de l’évolution du sida, la perte de poids dépasse fréquemment 20 % du poids antérieur du patient et elle est considérée, dès qu’elle est supérieure à 10 %, comme un indicateur du passage au stade sida. En 1998, la cachexie du VIH passait de la dixième à la cinquième place des causes de décès dus au VIH en Europe, juste après le sarcome de Kaposi. Aux États-Unis, elle occupe la seconde place et, mondialement, elle constitue la troisième cause de mort des séropositifs. L’amaigrissement dû au VIH tue de beaucoup de façons : lorsque le poids tombe en dessous de deux tiers de celui d’avant la maladie (le poids idéal), le corps n’est tout simplement plus en mesure de poursuivre ses fonctions vitales…

Ce problème de santé publique largement sous-estimé toucherait près de de 600 000 personnes en France. Tandis que les premières conclusions de la Commission pour la prévention de l'obésité devraient être rendues mardi 15 décembre à la présidence de la République, une autre problématique de santé publique se développe en France : la dénutrition des personnes âgées. Ce mal moins médiatisé présente pourtant des chiffres préoccupants. « La prévalence de la dénutrition chez les personnes âgées atteint 50 % dans les hôpitaux, entre 15 % et 40 % dans les maisons de retraite et de 4 % à 10 % chez les personnes âgées vivant à domicile.

Bibliographie:
1-Nom du site: La dénutrition : sujet préoccupant à l’ère des trithérapies ?
Date de consultation: 14/10
Disponible:
http://www.actions-traitements.org/spip.php?article57
2- Nom du site: La dénutrition, un mal qui guette les personnes agées
Date de consultation: 14/10
Disponible:
http://www.lemonde.fr/cgi-bin/ACHATS/acheter.cgi?offre=ARCHIVES&type_item=ART_ARCH_30J&objet_id=1109238

Bilbliographie Photo:
http://www.google.es/imgres?imgurl=http://thm-a02.yimg.com/nimage/530ebc4f51b9c96a&imgrefurl=http://www.india-karnataka.info/Kwashiorkor&usg=__-SHIn2p-hlhZV06VVeD-JzZiQyo=&h=160&w=107&sz=4&hl=es&start=28&zoom=0&tbnid=W7dz4y5bf0t4RM:&tbnh=98&tbnw=66&prev=/images%3Fq%3Dd%25C3%25A9nutrition%2Bdans%2Ble%2Bmonde%26um%3D1%26hl%3Des%26sa%3DN%26rls%3Dcom.microsoft:en-US%26biw%3D1023%26bih%3D590%26tbs%3Disch:10%2C1061&um=1&itbs=1&iact=hc&vpx=128&vpy=337&dur=2000&hovh=98&hovw=66&tx=68&ty=91&ei=RLnTTJnVHYKD4Qa_i7y6BA&oei=PbnTTNXFGIP24AbAob3nBQ&esq=3&page=3&ndsp=15&ved=1t:429,r:10,s:28&biw=1023&bih=590

1 commentaire:

  1. articles hors sujet Voir consignes de travail (Que se cache-til derrière cette journée mondiale?
    Nos blogs ne fonctionne pas
    Article Dev dur Carla non publié sur espace commun

    14/20

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